mardi 26 septembre 2017


Du journal BILAN La référence Suisse de l'économie

25 septembre 2017

Faut-il fuir l’or pour acheter des bitcoins?

Le métal précieux a perdu de son attrait auprès des investisseurs. Ceux-ci s’intéressent de plus en plus aux crypto-monnaies, dont les cours explosent. Mais l’or physique n’a pas dit son dernier mot.


Petite révolution à Wall Street cet été. Le stratégiste de Fundstrat, Tom Lee, est devenu le premier à formaliser ses vues sur le bitcoindans un rapport dédié. Jusqu’à présent, les analyses et prévisions sur la crypto-monnaie émanaient essentiellement des cercles de sa communauté, les financiers traditionnels ne se risquant pas à articuler publiquement des objectifs de cours. Et Tom Lee n’y va pas à demi-mot: selon lui, la crypto-monnaie pourrait valoir jusqu’à… 55  000 dollars américains en 2022.Au fond, si l’industrie des placements parle beaucoup plus du bitcoin que de l’or, c’est avant tout parce qu’il est devenu plus facile d’y investir désormaiPour Alexis Roussel, cofondateur et CEO de la plateforme suisse Bity, prédire un cours du bitcoin à 55 000 dollars n’est pas aberrant vu l’évolution de ces dernières années. Le premier week-end de septembre, la crypto-monnaie a établi un nouveau record historique en franchissant la barre des 5 000 dollars, signant une hausse de 500% depuis le début de l’année. En deux ans, la hausse atteint plus de 2000%. 
 Plus précisément, sa valeur pourrait être comprise entre 20  000 et 55  000 dollars. Cet enthousiasme pour le bitcoin n’a d’égal que le relatif désintérêt de l’industrie de l’investissement pour l’or. Pourtant, le métal jaune, dont le lingot vaut aujourd’hui environ 42 000 dollars, s’apprécie sur les marchés cette année, le cours de l’once étant passé de 1150 à près de 1350 dollars. Reste que les conseillers financiers, même certains qui ont proposé à leurs clients des fonds sur l’or physique, ne parlent plus que... des crypto-monnaies. S’agit-il d’une bulle?
Reste à savoir si le bitcoin peut, dans la catégorie alternative aux monnaies papier, rivaliser avec l’or, ou représenter une alternative sérieuse à ce dernier. Après tout, ces deux actifs ont un point commun: ils sont émis en quantités limitées, et ne sont donc pas sujets à  l’inflation, comme les monnaies papier émises par les banques centrales. «C’est totalement différent, tempère Stefan Kremeth, fondateur d’Incrementum, qui gère des fonds sur l’or physique et bientôt sur les crypto-monnaies.
«L’or est tangible, et les crypo-monnaies ne le sont pas. Le fait qu’il y ait plusieurs crypto-monnaies différentes crée un volume total qui augmente. Malgré tout, je pense que la valeur des crypto-monnaies va augmenter, non parce qu’elles sont en quantités finies, mais car il s’agit d’une technologie aux applications illimitées.»
Autre différence avec l’or: jusqu’ici, le bitcoin n’était pas réglementé. Si, prochainement, l’Europe décide de l’autoriser et de le réglementer, les règles du jeu vont changer, estime Stefan Kremeth: il n’y aura plus d’anonymat et de marché noir du bitcoin. Cela peut aussi largement affecter sa valeur. L’or, en comparaison, restera plus stable. 

L’investissement bitcoin est devenu (presque) mainstream

Fini le temps, pas si lointain, où il fallait exclusivement se rendre sur des plateformes de spécialistes du bitcoin ou des applis-portefeuilles dédiées. Un nombre croissant d’acteurs traditionnels commence à faciliter l’accès à l’investissement en bitcoin. 
L’actualité récente offre plusieurs exemples en Suisse. Falcon Private Bank propose depuis quelques semaines la gestion d’actifs en bitcoin, à la faveur d’un partenariat avec le courtier Bitcoin Suisse, basé à Zoug. Swissquote s’est aussi lancé dans le courtage du bitcoin cet été, en collaboration avec une société luxembourgeoise. 
Le trader en ligne international IG, présent à Genève, propose le trading du bitcoin depuis plus de deux ans sur sa plateforme. Sans être spécialiste du bitcoin, Andreas Ruhlmann, analyste chez IG Bank et chroniqueur pour Bilan, observe que les discussions se multiplient autour de ce thème. «On parle même de possibles ETF sur le bitcoin désormais. Cela sera intéressant à suivre. Pour ma part, j’ai l’impression que les acteurs investissent davantage par peur de rater une opportunité que par connaissance réelle des fondamentaux.» Il est tenté de comparer cela à la bulle internet. «Je ne dis pas que nous sommes dans une bulle sur le point d’exploser, mais l’ambiance qui se dégage actuellement ressemble assez à celle de l’excitation des dotcoms.»  

Un véritable concurrent à l’or? 

Le stratégiste américain Tom Lee estime que les crypto-monnaies «cannibalisent la demande de l’or», dans son rapport Un cadre pour valoriser le bitcoin en tant que substitut de l’or. «Le bitcoin a beaucoup de caractéristiques assez similaires à l’or, ce qui en fera à terme la monnaie alternative ultime, en tant que réserve de valeur.»
Andreas Ruhlmann estime aussi que l’or a largement perdu de son attrait auprès des investisseurs, et qu’il ne faut pas s’attendre à une hausse sensible dans les mois à venir. «L’or a bien sûr pris 15% depuis le début de l’année, ce qui est une excellente performance, mais cela s’explique principalement par la baisse du dollar, nuance-t-il. Techniquement, on peut toutefois s’attendre à quelques poussées haussières, avec des tensions géopolitiques comme avec la Corée du Nord.»
D’autres sons de cloche plaident davantage en faveur du métal jaune. «L’or est un réservoir de valeur, mais on n’a pas cette caractéristique avec le bitcoin, qui n’est pas un actif tangible», estime Stefan Kremeth. Même opinion chez Dominique Casaï, fondateur d’URAM, société de gestion de fonds spécialisée dans l’or et les matières premières. «Le bitcoin a un gros désavantage: il n’a pas 5000 ans d’histoire. Il peut être une solution alternative aux monnaies papier, mais il ne remplacera pas l’or.» Sur les perspectives du métal jaune, le spécialiste observe un regain d’intérêt pour l’or physique depuis un an et demi.
Les ETF sur l’or physique affichent des souscriptions plutôt que des remboursements, «ce qui est une mesure objective de l’intérêt des investisseurs pour l’or physique». On est en phase d’investissement dans l’or physique plutôt que de désinvestissement, et ce flux positif contraste avec les années 2013 à 2015, où la léthargie régnait sur ce marché, et des ventes de lassitude étaient observées. Les deux actifs alternatifs aux monnaies évoluent donc en parallèle, sur un marché où les quantités croissent d’environ 2,5% par année. 
Le bitcoin dispose d’un autre facteur de soutien à la hausse, selon Alexis Roussel; ce sont les opérations d’ICO, en forte augmentation cette année. Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds fonctionnant via l’émission d’actifs numériques, échangeables contre des crypto-monnaies. 
Certes, mais la Chine a fait grand bruit en annonçant le mois dernier l’interdiction de ces opérations. «Il faut appréhender ces annonces avec un certain recul par rapport à leur force juridique et leur réalité d’application, estime le CIO de Bity. La Chine a interdit le bitcoin plusieurs fois et il est toujours largement utilisé.» Il interprète cette décision des autorités chinoises comme un moyen de freiner la spéculation. 
Investir dans les crypto-monnaies nécessite des conseils avisés pour se retrouver dans la centaine de variétés qui existent aujourd’hui. La dominance du bitcoin aujourd’hui ne veut pas dire qu’il restera le leader incontesté dans dix ans. 
La capitalisation totale du bitcoin se situe autour de 80 milliards de dollars aujourd’hui; autant dire une goutte d’eau dans la finance mondiale. En comparaison, le marché des investissements en or (lingots et pièces, réserves d’or des banques centrales), c’est 2400 milliards de dollars. La bonne idée consiste peut-être à se créer un portefeuille diversifié d’actifs anti-inflation, avec de l’or physique et plusieurs crypto-monnaies.
Pour lire l'article original, voici le lien:

samedi 23 septembre 2017

Forbes section finances / cryptomonnaies
22 septembre 2017

Journaliste / Chef de rubrique Politique-Economie-Finances

“Non, Le Bitcoin Ne Va Absolument Pas Imploser”

Sous les feux des projecteurs pendant tout l’été avec sa « scission spectaculaire » en deux monnaies distinctes, le Bitcoin continue d’occuper le devant de la scène et susciter le débat. « Escroquerie » pour certains, « avènement d’un nouveau monde » pour d’autres, Jean-David Bénichou, fondateur de Via.io et investisseur actif dans les « cryptocurrencies » passe en revue, pour Forbes France, l’actualité du Bitcoin.
Pensez-vous, à l’instar du PDG de JPMorgan, que le bitcoin n’est qu’une fraude et qu’il ne va pas tarder à imploser ? Rappelons également que Jamie Dimon a déclaré qu’il licencierait « dans la seconde » un trader qui échangerait de la crypto-monnaie ?
Non absolument pas. Je pense surtout que Jamie Dimon est d’une très grande mauvaise foi. Preuve en est : JPMorgan a essayé de déposer 173 brevets autour de la technologie de la blockchain au cours des trois dernières années tandis que son ancienne directrice générale est devenue la dirigeante d’une société de bitcoins à New York. Il a, mieux que quiconque, parfaitement compris l’enjeu colossal incarné par les cryptomonnaies. Son attitude est une posture purement défensive de sa part afin que les grands mastodontes institutionnels conservent leur pré carré et, surtout, évitent d’accumuler trop de retard. Ces déclarations à l’emporte-pièce ne doivent rien au hasard car elles interviennent au même moment que les investigations de la SEC (organisme de régulation des marchés financiers aux Etats-Unis) et du gouvernement américain qui désirent encadrer les émissions de Token dans le cadre des ICO (Initial Coin Offering, soit l’équivalent de levée de fonds en monnaie virtuelle), marché qui explose et dont les pouvoirs publics sont totalement exclus.
Comment expliquez-vous que ces monnaies virtuelles suscitent de plus en plus la défiance ? La Chine a, par exemple, ordonné la fermeture des plateformes où s’échangent des cryptomonnaies.
Ces monnaies virtuelles suscitent la défiance de tout ce qui est organisé et régulé. Le paradigme de base des cryptocurrencies est justement celui-ci : moins de centralisation, moins de régulation et plus de pouvoir entre les mains des utilisateurs. Si vous êtes un Etat, vous disposez de la souveraineté sur votre monnaie avec des réglementations juridiques et fiscales et tout est réglé comme du papier à musique. Et là vous voyez un « objet non identifié » qui bouscule tous ces codes,  qui échappe à ces contrôles et, surtout, qui attire de plus en plus de capitaux. Pour vous donner un ordre d’idée, la capitalisation boursière des cryptomonnaires est aujourd’hui estimée à 163 milliards de dollars. Forcément, les pouvoirs publics veulent avoir «  la main » sur ce marché, en connaître tous les rouages, et en attendant, ils décrètent – comme vous l’évoquez avec la Chine – un embargo le temps de réorganiser tout cela à leur manière.  Cependant, c’est aller à l’encontre de l’essence même des cryptomonnaies que de les « forcer » à se rallier sous la bannière des régulations nationales. Ces monnaies virtuelles sont l’émanation d’un mouvement libertarien  fondé sur des technologies en Open Source qui reposent sur deux composantes complètement autorégulées, à savoir le réseau internet et la puissance de calcul des ordinateurs qui y sont connectés.
Autre exemple, les levées de fonds en bitcoin (ICO), que vous avez évoquées en creux,  qui commencent à se démocratiser. En France, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a engagé une réflexion sur l’encadrement de ce mode de financement alternatif et appelle à la vigilance. En outre,  l’ICO a souvent tendance à être confondue avec l’IPO. Quelles sont les nuances ?
Il existe déjà, en France, un dispositif réglementaire ayant vu le jour en 2016 qui autorise les « mini bunds » – des mini prêts – à être enregistrés sur des blockchains. Pour en revenir aux ICO, il convient de bien expliquer ce dont il s’agit. Une ICO est totalement différente d’une IPO, même si leur acronyme respectif est presque similaire. Via un IPO vous achetez une action et vous devenez détenteur d’un fragment de la société tandis qu’au travers d’une ICO, vous faites l’acquisition de Tokens et vous devenez propriétaires d’un instrument de paiement, ce qui n’est pas du tout la même chose. La plupart des ICO s’effectuent par l’intermédiaire de fondations, et non de sociétés, qui émettent des Tokens qui ont le statut de cryptomonnaies. Vous n’avez donc absolument pas les mêmes droits dans le cadre d’un ICO et d’un IPO. 
Actuellement, le cours de Bitcoin oscille entre chute brutale et remontée tout aussi galopante. S’agissant d’un marché autorégulé, pensez-vous que la star des cryptomonnaies puisse être délogée de son trône à court terme, voire même disparaître ?
Si le Bitcoin a perdu 30% de sa valeur il y a deux semaines, il a néanmoins récupéré depuis 30% de sa perte. C’est un marché au sein duquel il y aura toujours énormément de volatilité. Je détiens, à titre personnel, des Bitcoins depuis 2012 et j’ai connu des mouvements particulièrement brutaux sur l’évolution du cours. En revanche, je ne crois pas du tout que le Bitcoin est voué à disparaître, je pense même qu’il est destiné à remplacer l’or. Le Bitcoin n’est pas une monnaie au sens strict du terme, mais davantage un coffre à valeur, au même titre que l’or. Il a d’ailleurs les mêmes caractéristiques que le métal jaune : il est infalsifiable et en quantité limité. D’ici cinq années, je pense que la valorisation du Bitcoin aura rattrapé celle du marché de l’or. Je suis intimement convaincu que le Bitcoin est la valeur refuge par excellence.
Que répondez-vous justement  à tous ceux qui prédisent la fin du Bitcoin ?
Il y a toujours eu des oracles de malheur. Ce sont des personnes qui, la plupart du temps, comprennent mal ce qui se passe car ils ne disposent pas, et ne maîtrisent pas, tous les outils technologiques nécessaires pour apprécier la proposition de valeur. D’ailleurs ces gens, le plus souvent issus des milieux financiers traditionnels, sont encore dans l’ancien monde et ne comprennent pas que l’on puisse embarquer sur un bateau pour aller au-delà des mers là où est censé se trouver le néant. Mais finalement, à leur grande surprise, il y a finalement un continent très riche face à leurs yeux. Ils doivent en prendre conscience : le Bitcoin n’est pas prêt d’être rayé de la carte.https://www.forbes.fr/finance/non-le-bitcoin-ne-va-pas-imploser/

vendredi 22 septembre 2017

Sur "Siècle digital" du 22 septembre 2017

Google autorise le Bitcoin comme devise pour son API de paiement
L’entreprise Google avait présenté pendant l’été son API de paiement aux développeurs. L’outil se veut être simple à intégrer sur un site e-commerce, sécurisé et très fonctionnel sur le mobile. Si sur le papier cela semble très bien, je n’ai aucun retour de sites ou de développeurs.
Mais la nouvelle du jour, c’est que Google autorise à présent le moyen de paiement en Bitcoin via cette API. Cette mise à jour permet donc en théorie à n’importe quelle personne d’utiliser la crypto-monnaie non régulée. L’acronyme « XBT » est le code à trois lettres officielles du Bitcoin :
Ce genre d’autorisation de la part d’un des acteurs majeurs du Web comme Google montre peut-être le futur des devises utilisées comme moyens de paiement. Préparez-vous à pouvoir acheter vos prochains livres en Bitcoin. Les entreprises acceptant le Bitcoin comme devise sont encore aujourd’hui rares, mais des sociétés généralistes comme ShowroomPrive l’accepte déjà.
Pour voir l'article complet, suivez le lien:

jeudi 21 septembre 2017

Sur Wikistrike du 20 septembre 2017

JPMorgan impliqué dans du trading lié au bitcoin quand son PDG voit cette monnaie comme une «fraude»


Alors que le PDG de JPMorgan n'avait pas eu de mots assez durs contre la cryptomonnaie, la qualifiant de «fraude» qui allait «imploser», utile aux «meurtriers et aux dealers», la banque a acheté des produits financiers qui lui sont liés...
La banque américaine JPMorgan a été contrainte de s'expliquer sur son implication dans un instrument financier lié au bitcoin, alors qu'une semaine auparavant son PDG Jamie Dimon en avait fait une critique au vitriol.
Les données fournies par la place financière Nasdaq Stockholm ont en effet révélé que JPMorgan était un des plus gros acheteur d'un «Exchange Traded notes» (ETN, un titre de créance répliquant la performance d'une matière première) qui se base sur le bitcoin.
Mais la banque s'est empressée de minimiser son rôle dans ces achats. «Ce ne sont pas des ordres passés par JPMorgan, il s'agit de clients achetant des produits à un tiers directement», a assuré un porte-parole de l'entreprise au site Business Insider le 18 septembre. La banque n'achèterait donc pas ces ETN pour son compte, mais servirait d'intermédiaire entre acheteur et vendeur.
Une justification rapide imposée par la sortie fracassante qu'avait réalisée Jamie Dimon le 12 septembre. Le banquier avait donné son sentiment sur la cryptomonnaie à l'occasion d'une conférence, considérant qu'il s'agissait d'une «fraude» qui finirait par «imploser». Selon lui, le bitcoin pouvait être utile «si vous habitez au Venezuela ou en Corée du Nord, ou si vous êtes un dealer de drogue ou un meurtrier».Et de menacer ses propres traders de licenciement s'il leur venait à l'esprit d'en échanger...

mardi 19 septembre 2017

Voici un article très intéressant du Journal Les Affaires du lundi 18 septembre 2017 sur les avancés de la technologie du blockchain et comment ça pourrait transformer nos industries.


Dans mon livre "La Cryptomonnaie une monnaie libre" j'explique comment fonctionne  la technologie du blockchain.  Vous pouvez le commander sur Amazon.com ou Amazon.fr et j'en aie quelques copies avec moi. 

https://www.amazon.com/dp/1522065938?ref_=pe_870760_150889320

https://www.amazon.fr/cryptomonnaie-une-monnaie-libre-lhistoire/dp/1522065938/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1505833497&sr=8-1&keywords=la+cryptomonnaie




Et si Equifax avait eu la blockchain?


Depuis près de dix ans, la technologie blockchain a intimement été liée au milieu financier en raison du système bitcoin. «Ce n’est pourtant que la pointe de l’iceberg, avertit Louis Roy, associé et leader de la pratique Blockchain chez Raymond Chabot Grand Thornton. Cette technologie va bouleverser de multiples industries. À commencer par la nôtre, le secteur comptable.»

Louis Roy était l’un des animateurs de la classe des maîtres consacrée à la compréhension de la blockchain. Cet atelier était organisé dans le cadre des activités de la conférence Forum TI, présentée par les Événements Les Affaires, le 12 septembre dernier.

La blockchain, a-t-il poursuivi, va métamorphoser le système comptable qui repose sur des bases de registres et de contrôles qui datent du Moyen Âge. Cette technologie, qui utilise la cryptographie, vient désormais corroborer qui est le propriétaire et le détenteur d’un élément numérique.
«C’est en quelque sorte un registre de la vérité comme si on avait un notaire à côté de nous en temps réel pour valider toutes nos transactions. Du coup, ce procédé va considérablement modifier nos façons d’auditer. Notre travail actuel repose principalement à valider des opérations transactionnelles. L’introduction de la blockchain dans notre secteur aura conséquemment un impact direct sur les frais de tenue de livres et de comptabilité qui seront révisés à la baisse», a indiqué Louis Roy devant l’auditoire de l’atelier.

Auditeur, un métier en voie de disparition?

La blockchain fera-t-elle pour autant disparaître le métier d’auditeur? «Notre profession va forcément changer d’ici les 5 à 10 prochaines années, a reconnu M. Roy. Nos talents devront être exploités autrement. Il faudra sans doute développer des procédés de certifications et d’assurances pour s’ajuster.  Cela dit, on prévoyait la disparition de Postes Canada avec l’arrivée d’Internet. Non seulement la société d’État existe toujours, elle n’a jamais livré autant de colis.»

Une communauté blockchain 100% montréalaise

Pour ne justement pas rater le bateau et participer activement à la révolution que va entraîner la blockchain dans plusieurs secteurs, RCGT s’est associé avec trois experts de la cryptographie ( Jonathan Hamel, Francis Pouliot et Vincent Gauthier) pour créer Catallaxy. Situé à Montréal, ce centre d’expertise blockchain investira dans la recherche, le développement, la formation et la commercialisation de la technologie blockchain. Un espace «Blockhouse» doit d’ailleurs voir le jour au printemps prochain afin de réunir sous un même toit les experts en développement et protocole Blockchain. «Et nous sommes chanceux à cet égard. Montréal est la 2e ville en Amérique du Nord, après Boston, qui détient la plus vaste communauté universitaire qui regroupe des experts en cryptographie appliquée et mathématique», a tenu à préciser  M. Roy.

Qui profitera de la blockchain?


Quels seront les autres secteurs que révolutionnera la blockchain? Louis Roy cite celui du droit, également tout ce qui touche la notion d’identité personnelle, la traçabilité des aliments, les droits d’auteur, les chaînes d’approvisionnement ainsi que les dossiers médicaux.

Des états américains, a-t-il souligné, comme l’Arizona et le Delaware reconnaissent désormais les transactions blockchain sur le plan légal. La France est devenue le premier pays européen qui a adopté un environnement législatif sur la blockchain. En Colombie-Britannique, le British Columbia Securities Commission (BCSC) est devenu le premier organisme régulatoire au pays à accepter un fonds d’investissement canadien enregistré bitcoin. Et la U.S. Commodity Futures Trading Commission (CFTC) vient d’approuver la mise sur pied d’un échange de produits dérivés reliés à bitcoin.

Les entreprises devront y trouver leur compte


«Remarquez, il n’est pas garanti que tous les secteurs de l’économie y trouveront leur compte», a tenu à ajouter Francis Pouliot, responsable de la recherche et des actifs au sein de l’équipe de Catallaxy. Plusieurs entreprises, a-t-il mentionné, devront éventuellement se poser cette question: En quoi la blockchain sera-telle économique et efficace pour mon entreprise? Il faudra qu’elles analysent à quel point la technologie sera compatible avec leur procédé avant qu’elles ne se lancent dans quelques projets que ce soit.

Francis Pouliot estime d’ailleurs qu’il est encore trop tôt pour les PME de percevoir l’utilité d’insérer la blockchain au sein de leur processus. «Pour que cette techno soit efficace, elle doit être implantée au sein d’un large réseau. En revanche, les grandes entreprises, elles, ont tout intérêt à suivre de près l’évolution de la blockchain et commencer à réfléchir comment cette technologie va influencer leur système de comptabilité, leurs chaînes d’approvisionnement ou encore leur distribution», a-t-il indiqué.

Enfin, qui va réellement gagner avec la blockchain? «La société. Les consommateurs vont grandement en apprécier le volet sécurité, a conclu Louis Roy. Il suffit de citer le récent cas d’Equifax. Un système de registre blockchain aurait pu empêcher les pirates informatiques de s’emparer des données personnelles qui figurent aux dossiers de crédit de plus de 143 millions d’Américains, de Canadiens et de Britanniques.»



lundi 18 septembre 2017

Je vous partage un article paru sur le site www.conseiller.ca en date du 18 septembre 2017.


La société de placement britanno-colombienne First Block lance sur le marché le premier fonds de placement qui investit exclusivement dans la cryptomonnaie bitcoin, le FBT. 
Cette annonce intervient alors même que la société vient d’obtenir son enregistrement en tant que gestionnaire de fonds d’investissement en Colombie-Britannique et en Ontario, ce qui en fait le premier gestionnaire de fonds de placement enregistré au Canada consacré uniquement aux investissements en cryptomonnaie.
L’enregistrement accordé par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) place le Canada à l’avant-garde de ce marché, selon les responsables de l’entreprise.
« Alors que la demande en bitcoin et autres monnaies électroniques augmente, il est important pour nous de participer à l’éducation du marché tout en fournissant de nouvelles occasions d’investissement », a déclaré Sean Clark, cofondateur et chef de la direction de First Block.
Le FBT est un fonds de placement à capital variable créé en fiducie en vertu des lois de la province de la Colombie-Britannique, et qui a été conçu pour suivre le prix du marché du bitcoin, moins les passifs et les dépenses du fonds.
« Beaucoup d’investisseurs ont remarqué que le bitcoin prenait de la valeur sans pour autant être en mesure d’investir dedans comme ils le feraient avec de l’argent ou de l’or, a commenté Marc Van Der Chijs, cofondateur de First Block. Le FBT élimine les obstacles complexes à l’investissement dans cette monnaie, ce qui la rend plus accessible à la communauté des investisseurs traditionnels. »
LE BITCOIN EN CHUTE LIBRE
Cette annonce intervient cependant alors que le bitcoin a connu une semaine pour le moins difficile, perdant près de 11 % de sa valeur.
La cryptomonnaie valait en effet 3 801,10 USD (4 634,22 CAD) en fin de matinée vendredi, après être descendue jusqu’à 2 981,45 USD (3 634,92 CAD) un peu plus tôt, selon des données compilées par Bloomberg, rapporte le journal Le Figaro. Le 1er septembre dernier, celle-ci avait pourtant frôlé la barre psychologique des 5 000 USD (6 096 CAD).
Mais depuis cette envolée, la monnaie virtuelle, symbole de la popularité des cryptomonnaies auprès du grand public, enchaîne les mauvaises nouvelles. En Chine, l’Association nationale de finance internet (NIFA), qui – en lien avec le gouvernement – supervise le secteur, vient de condamner vertement les « dangers » des cryptomonnaies, tandis que Pékin a décidé d’interdire les nouvelles émissions de devises virtuelles.
Quant au PDG de la première banque américaine JP Morgan Chase, Jamie Dimon, il a prédit « l’explosion » imminente du bitcoin, le qualifiant d’escroquerie. Et a promis le licenciement à tous les traders de sa banque qui s’aventureraient à investir dedans.

samedi 16 septembre 2017




Je vous présente ici 4 courts vidéos dont le contenu a été extrait de mon livre.  Le livre a été écrit pour informer la population que la cryptomonnaie existe et qu'elle peut être utilisée dans plusieurs pays du monde.  Beaucoup de gens n'ont jamais entendu parlé de cryptomonnaie, les capsules vidéos et le livre sont des outils d'introduction à la cryptomonnaie.



La cryptomonnaie..... Un sujet très médiatisé depuis quelques temps, mais tellement méconnu.
Une personne sur cent a déjà entendu parlé de cryptomonnaie.  Dans ce blog, je vais tenter de vous informer en partageant des articles, des vidéos et même des opinions.

Nous avons fait beaucoup de recherche sur internet et nous avons voulu obtenir des livres qui parlaient de cryptomonnaie.  Nous avons chercher en librairie et sur des sites de ventes en ligne et n'avons trouvé aucun livre en français qui parle de la cryptomonnaie en générale.  Plusieurs livres parlent du bitcoin, et plusieurs ne sont pas disponible au Canada.  Alors nous avons décidé d'en écrire un nous même.

Dans ce livre nous avons rassemblé de l'information et nous l'avons vulgarisé afin que ce soit plus facile de comprendre d'où vient la cryptomonnaie, quelle est la technologie du blockchain qui la supporte, quel est l'avenir de la cryptomonnaie et comment pouvons nous l'utiliser.

Notre livre est disponible sur tous les sites de Amazon uniquement en version papier.  Voici le lien pour le commander à partir du Canada et des États-Unis.

https://www.amazon.com/dp/1522065938?ref_=pe_870760_150889320


Pour les gens en Europe et en Afrique, vous pouvez le commander sur Amazon.fr sur le lien suivant:

https://www.amazon.fr/cryptomonnaie-une-monnaie-libre-lhistoire/dp/1522065938/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1505833377&sr=8-1&keywords=la+cryptomonnaie